Kashian Argaë Omegawa.

I- Identité

Nom_
Omegawa
Prénom_
Sans savoir pourquoi ni comment, le jeune homme s’est retrouvé affublé des prénoms Kashian et Argaë. Enfin, si on peu appeler cela des prénoms. Ses parents étaient très imaginatifs et ne parvenaient pas à choisir entre Kashian et Argaë, alors ils ont décidé de mettre les deux…
Age_
Kashian a 19 ans.
Nationalité_
Japonais, il est venu en Amérique pour suivre son père qui fuit le Japon et son T-rex d’ex-femme.
Origine_
Kashian est d’origine Nippone, ça c’est certain, mais d’où vient-il réellement… ? Il a du sang Japonnais, Chinois, Corréen, Indien… bref, un peu de tout, il n’a pas vraiment d’origines, ou alors il en a trop. Mais une chose est sûre, le pays qu’il considére comme sien, c’est le Japon.

II- Physique

Description_
On prendrait presque Kashian Argaë pour une femme. Erreur ! C’est un garçon, un vrai. D’ailleurs, il a toujours eut vite fait de casser les personnes qui l’ont prises pour une fille, il déteste ça !
Kashian est assez grand – pour un Nippon - il doit mesurer environ 1m85. Par contre, il est à la limite de l’anorexie ! C’est à cause de sa « recherche de la perfection ». Etant petit, il était assez gros, voir à la limite de l’obésité, on s’est toujours beaucoup moqué de lui, alors il a finit par faire de nombreux régimes vers l’âge de 12/13 ans, il ne mangeait plus rien. Malheureusement, ses régimes sans queue ni tête finirent par le rendre anorexique. Il doit peser environ 50 Kilogrammes. Il n’a donc pas une carrure très impressionnante, il donne l’impression d’être un petit garçon qui a besoin de se faire protéger, il donne envie de le serrer dans ses bras. Mieux vaut ne pas s’y fier, il est extrêmement farouche, il déteste qu’on le colle, il a rabroué des gens un bon nombre de fois !

Il n’est donc pas baraqué du tout, son torse est fin et finement musclé, ni trop ni pas assez. Il a des abdos bien découpés mais pas trop marqués non plus. Ses épaules sont puissantes, ses bras musclés, preuve qu’il a l’habitude de faire beaucoup de sport. Il a beau être très maigre, il ne fait pas moins attention à lui et entretient ses muscles, il a l’impression que cela compense sa petite corpulence, même s’il est très loin de ressembler à Mr Propre pour autant (Heureusement ! =_=).

Il a un dos superbe, une courbe bien prononcée, il est souvent cambré, ce qui lui donne une allure assez féminine de ce côté-là, mais c’est involontaire... Il possède une chute de rein à en faire pâlir n’importe qui et de petites fesses fermes qu’il aime mettre en valeur avec des pantalons moulants. Il a de grandes jambes musclées et puissantes. Elles semblent interminables, comme les jambes des mannequins. Ses mains sont grandes, ses doigts longs et fins, elles sont douces, c’est l’une des partie de son corps qu’il aime le plus.

Kashian Argaë a la peau extrêmement pâle, presque cadavérique, il semble toujours malade et cela renforce son apparence chétive. Ses yeux sont noisette. Son regard brille souvent d’une lueur d’intelligence, mais surtout, d’une lueur froide et cassante. On pourrait penser qu’une personne comme Kash est charmante et douce, mais bien au contraire. Son regard reflète toute la haine qu’il a toujours portée aux autres. Il n’y a pas de doute, c’est son regard qui capte toute l’attention, on lui a toujours dit qu’il avait de superbes yeux. Kash souligne souvent ses yeux d’un trait de crayon noir et aime allonger ses cils déjà gigantesques avec du mascara, cela renforce son regard et le rend hypnotisant.

Il a une fine bouche aux lèvres roses et au dessin assez féminin, surmontées d’un nez que l’on qualifierait d’aquilin. Il a encore un visage d’enfant, son teint renforce l’illusion ‘poupée de porcelaine’, il donne vraiment l’impression d’être irréel. Les cheveux de Kashian sont naturellement noirs de jais, mais il aime se les colorer. Il a tout essayé ! Le blond platine, le roux, le rose, le rouge, le bleu électrique, bref, que d’excentricité !. Ses cheveux encadrent son visage en mèches folles qui forment une auréole, lui donnant des airs d’Ange. Il lui arrive de faire une tresse avec eux ou alors, une queue de cheval, mais c’est plutôt rare.

Question Vestimentaire_
Original et très voyant. C’est ce qui qualifierait le mieux le style vestimentaire de Kashian Argaë. Il aime se faire remarquer et il fait tout pour ! Il serait capable de venir en cours tout juste vêtu d’un pagne rien que pour être original ! Disons qu’au Japon, son style vestimentaire ne choquait absolument personne – logique, vu les lieux et les personnes qu’il fréquentait – mais qu’en Amérique, il risque de passer moins inaperçu !

Kashian aime créer ses propres vêtements. D’un vieux morceau de tissu, il peu faire un bandana super chouette, ou alors des mitaines top tendances. Il n’a pas de style vestimentaire prédéfinis. Il pourrait un jour, arrivé à l’école vêtu d’un pantalon en cuir noir, d’un T-shirt déchiré de partout avec écrit dessus qu’il aime le sexe, de mitaines en cuir avec des têtes de mort partout et des rangers à semelles compensées et le lendemain, se ramener en uniforme ou habillé en rose bonbon.
Kashian aime porter des pantalons moulant, donc la plupart du temps, des jeans slim, quoi que, il lui arrive parfois de porter des baggy qui lui descendent jusqu’en bas des fesses, mais c’est plus rare. Il aime beaucoup les couleurs noir, rouge et rose, mais il lui arrive quand même de porter des vêtements d’une autre couleur. En fait, le style vestimentaire de Kash diffère souvent, c’est par période. Il a eût une période lapins roses, une autre néo-métaleux-Gothique-dépressif, une autre la-vie-est-belle-je-porte-que-des-fringues-avec-des-fleurs ainsi qu’une période pingouins et petits pois au pouvoir.

Ces temps-ci, le look de Kashian est plus rock’n roll. Il porte des jeans troués, qu’il customise lui-même, des T-shirt moulants, souvent à rayures, des baskets montantes (Style Converse, ou alors des Vans XD). Il est à fond sur les chaînes en ce moment. Il a des chaînes sur le jean, sur les T-shirt, accrochées aux oreilles, à la lèvre inférieure, bref, des chaînes partout. D’ailleurs méfiez-vous, il serait capable de se menoter après vous rien que pour avoir une chaîne de plus. Il est très noir, blanc et rose. Mais attention, les petits lapins n’ont pas totalement disparus, ils sont justes bien planqués sur son boxer…

Signes Particuliers_
Il a un piercing à l’arcade sourcilière et à l’oreille droite. Il a aussi un piercing au côté droit de la lèvre inférieure. Il s’est fait tatouer un serpent autour de la cheville gauche ainsi qu’un symbole assez étrange sur le pubis (Le symbole en question). Il porte toujours beaucoup de bijoux, des bracelets et des bagues surtout.


III- Mental

Description_
On pourrait croire que Kashian Argaë est un jeune homme délicat, attentionné, toujours poli. Fatale erreur, vous perdez dix points de vie et retournez à la case départ. Kashian est un jeune homme particulièrement vulgaire. Il dit les choses comme elles sont, froidement, de façon crue et malpolie, mais il s’en fiche. Il serait capable de dire qu’il a envie de se masturber comme ça, en public, tout simplement pour choquer. C’est pas que ça l’amuse, c’est tout simplement terriblement jouissif pour lui de voir l’air outré des autres.

Un fin psychologue – fin comme du gros sel oui^^- dirait qu’il fait ça pour se faire remarquer. Et bingo ! Il aurait tout juste. Même si Kash est totalement incapable de l’admettre, il ressent un terrible manque d’affection. Il voudrait simplement qu’on s’intéresse à lui, pour changer. C’est pour ça qu’au Japon, il allait d’amants en amantes, sans jamais prendre d’attaches. Il ne s’attache jamais parce que la première fois qu’il l’a fait, on l’a trahit, alors depuis, il ne compte plus que sur les aventures d’un soir.

Kashian est un perfectionniste. Lorsque quelque chose ne lui plaît pas, lui semble trop imparfait, il n’hésite pas à le faire savoir et à punir les personnes qui ont fait une erreur. Il ne supporte pas qu’on lui désobéisse, que les autres bâclent leur travail. C’est bien simple : tout doit être parfait !
Il est aussi très coléreux, il s’emporte vite. Depuis tout petit, lorsque que quelque chose ne se passe pas comme il le souhaite, il casse quelque chose. Peu importe ce qui lui passe sous la main, un vase, un téléphone portable, une tasse, un écran d’ordinateur, un bras, une jambe, un nez. Plus petit, il se mettait à pleurer aussi, mais maintenant il parvient à maîtriser ses larmes.

Il est extrêmement têtu. Une mule serait plus coopérative que lui ! Il veut toujours avoir raison. Il est très franc et dit toujours ce qu’il pense, même si c’est blessant, il préfèrera le dire et blesser la personne qu’il a en face de lui plutôt que de devoir garder cela pour lui, il finirait par exploser. Il est extrêmement possessif et serait capable de faire une scène à un un petit ami ou une petite amie l’ayant trompé !
Kashian s’est forgé une carapace pour qu’on ne puisse plus l’atteindre. Pour qu’on lui foutte la paix. C’est bien connu, les petits timides et frêles se font toujours embêter tandis que les rebelles et les meneurs ont la paix. Le jeune Nippon est tout feu tout flamme. Il agit parfois sans réfléchir et cela lui joue des tours, mais il s’en tire plutôt bien à chaque fois.

Kashian reste néanmoins un jeune homme sensible. Il aime rester seul dans sa chambre ou dehors, en pleine forêt, entouré par la nature. Il pourrait resté assit dans son coin à lire pendant des heures. Ou encore jouer de la guitare jusqu’à ce que ses doigts tombent en morceaux. Car monsieur est un très bon guitariste et chanteur. Il adore cet instrument qu’il juge sacré et en joue au moins une fois tous les jours, la musique est comme une drogue pour lui.

Avec les personnes qu’il n’aime pas, Kash est totalement infecte ! Un vrai poison. Il est froid, méchant et cynique. Très vulgaire aussi, mais ça, c’est plus fort que lui. Il n’hésiterait pas à pourrir la vie d’une personne jusqu’à ce qu’elle devienne folle si cette dernière lui a fait du mal ou a blessé une personne de son entourage. Il est devenu assez misogyne, à cause de sa mère, il lui arrive souvent de considérer toutes les femmes comme des « salopes », il n’y en a que quelques unes qui parviennent à avoir son respect, voir même son amitié. Chez lui, au Japon, il n’y avait que Negumi qui pouvait l’approcher sans risquer de se faire mordre !

V- En Plus

Trucs à Savoir_
Kashian Argaë déteste l’Amérique, il voudrait rentrer chez lui mais pas question de retourner avec sa mère, il reste donc ici, avec son père.
C’est un grand passionné de musique. Il joue de la guitare depuis qu’il a 10 ans et chante très bien aussi. Il maîtrise parfaitement l’Anglais, le Français, le Chinois et le Japonais (c’est sa langue natale, normal.^^)
Amis_
Il est arrivé en Amérique il y a à peine un mois de cela, il n’a donc pas vraiment d’amis mais plutôt des connaissances par-ci par-là. Il s’entend plutôt bien avec Paine Holiday et son entourage, les autres, il n’a pas cherché à les connaître.
Ennemis_
Il est facile de se faire des amis, mais plus facile encore de se faire des ennemis ! Disons que Kashian n’a pas eût le temps de se faire des ennemis jurés, mais il ne s’entend pas avec tout le monde – tout a fait compréhensible, vu son caractère – et insupporte facilement ses petits camarades…
Surnoms_
Kash, Arga, Omega, Kashi, Chibi-kawaï-neko-chan (Il déteste ce surnom complètement niais et stupide que lui donnait sa meilleure amie, Negumi), C’Wzkr, ce qui est totalement imprononçable, je vous l’accorde.

IV- Histoire

« Yôji Omegawa, voulez-vous prendre pour épouse mademoiselle Azumi Eraya ? demanda le prêtre avant de poser son regard inquisiteur sur le jeune homme en face de lui. Yôji se retourna et regarda un autre homme, assit au fond de l’église, avec un air désolé, abattu. L’homme se leva et sortit de l’église, comme s’il ne pouvait pas en supporter plus.
- Monsieur ? insista le prêtre, Yôji se lui fit face, étouffant un grognement tandis que sa future épouse lui écrasait le petit orteil à coup de talon aiguille.
- O-oui, j-je le veux.
- Bien, mademoiselle Azumi Eraya, voulez-vous prendre pour époux monsieur Yôji Omegawa ?
« Non, dis non, je t’en prie, dis non » supplia Yôji mentalement.
- Oui, je le veux ! s’exclama Azumi avec un immense sourire que son à-présent-époux trouva affreux.
« Salope » râla-t-il en pensées.
- Je vous déclare à présent unis par les liens du mariage. Vous pouvez embrasser la mariée.
« C’est gore », pensa Yôji avant de se pencher pour déposer un baiser furtif sur les lèvres d’Azumi qui lui écrasa le pied avant de souffler à son oreille :
- Tu pourrais te forcer un peu, connard. »

Yôji était le fils d’un célèbre Yakuza, Waramuto Omegawa, un homme cruel et calculateur, quant à Azumi, elle était la fille de l’un des subordonnés de Waramuto. Lorsque le père de Yôji l’avait trouvé en train d’embrasser son meilleur ami d’enfance, Kyôsuke, il s’était empressé de séparer les deux jeunes hommes, d’infliger une correction magistrale à son fils et lui avait trouvé une épouse avant d’organiser un mariage. Azumi et Yôji ne s’aimaient pas. Ils se détestaient même ! Mais Azumi faisait semblant de l’aimer plus que tout, parce qu’elle n’avait qu’un seul désir : avoir les poches pleines d’argent et pour cela, rien de tel que d’être l’épouse du fils du plus grand Yakuza !

« Bordel ! grogna Azumi avant d’agripper les draps avec force. Pas encore né, déjà aussi chiant que son père !
Yôji eut un sourire presque carnassier, puis s’écarta pour laisser le passage à une infirmière. Azumi souffrait le martyr à cause d’un enfant qu’elle avait presque quémandé à genoux et c’était bien fait pour elle ! Un cri déchirant manqua de le rendre sourd. Bon sang, ne pouvait-elle pas souffrir en silence, cette greluche ? Qu’elle le mette au monde ce marmot et qu’elle arrête de lui chauffer les oreilles. Après une demi-heure de cris, de lamentations, d’insultes et d’efforts particulièrement physiques, un petit garçon aux grands yeux brillants fit son apparition…
- Félicitation, madame Omegawa, c’est un garçon ! Comment allez-vous l’appeler ?
- Kashian ! s’exclama Yôji.
- Argaë ! s’écria Azumi.
- Kashian Argaë, marmonnèrent-ils en chœur.
- D’accord ! »

Kashian Argaë avait une mère insupportable et un père à moitié dépressif. Youpi ! Il était né un jour pluvieux, froid, à la période de la mousson. C’était un bébé pleurnichard, sa mère ne le supportait plus, elle ne voulait même plus l’approcher, si bien que c’est son père qui dû tout faire pour lui. Yôji qui, au départ, n’avait pas voulu de cet enfant, se prit rapidement d’affection pour son fils. Car si le petit hurlait dans les bras de sa mère, il était des plus sage dans les bras de son père ! Oh Azumi était terriblement jalouse, c’était une femme qui détestait perdre, qui voulait toujours ce qu’elle n’avait pas. Alors elle commença à acheter Kashian. Elle lui donnait tout ce qu’il voulait, rendant le petit garçon capricieux et vraiment insupportable. Ceci entrainait de grosses disputes entre les époux, Yôji essayait de raisonner sa femme, mais elle ne voulait pas l’écouter. Un jour, il s’énerva tellement qu’il partit de la maison, emmenant Kashi avec lui. Azumi lui cria qu’il n’avait nulle part où aller, Yôji lui répondit qu’elle n’avait qu’à aller se faire fouttre. Ce qu’elle ignorait, c’était que son mari voyait toujours son amant, Kyôsuke !

« Papa, on va où ? demanda Kashian d’une petite voix avant de remettre son pouce dans sa bouche.
- Chez un ami à moi, rendors-toi Kashi, murmura Yôji avant de serrer plus fortement son fils dans ses bras. Il arriva bientôt devant la maison de Kyôsuke, il soupira et sonna. Son amant ne tarda pas à venir lui ouvrir, un sourire radieux illuminant ses traits.
- Yôji ! s’exclama-t-il avant de se pousser pour le laisser entrer.
- Doucement, s’il te plaît, il vient de s’endormir, chuchota le jeune homme en montrant son fils de cinq ans qu’il portait toujours.
- Oh, désolé. Que s’est-il passé ?
- Je suis partit.
- Comment ça ? s’étonna Kyôsuke avant de les mener au salon.
- Je t’expliquerais plus tard, grogna Yôji avant de poser d’allonger doucement son fils sur le canapé, il le couvra puis écarta des mèches rebelles de devant le visage enfantin de Kashian. Il se redressa et embrassa Kyôsuke.
- Tu m’as manqué, Yôji, murmura son amant sans pour autant quitter Kashian du regard : c’était la première fois qu’il voyait le fils de Yôji.
- Toi aussi, Kyô.
Les deux amants s’enlacèrent, heureux de se revoir enfin.
- Nnnnh, papa… marmonna Kashian avant de s’asseoir et de se frotter les yeux. C’est qui le monsieur ?
Yôji sursauta et se sépara de Kyô, il s’assit à côté de son fils et le prit contre lui, visiblement mal à l’aise.
- Je…
- C’est ton amoureux ? murmura le petit garçon sur un ton de confidence, son père écarquilla les yeux et rougit légèrement, gêné.
- Et bien, euh…
- Tu as l’air heureux quand tu es avec le monsieur. C’est bien, je suis content. Parce que maman, elle est pas gentille avec toi. Et moi, je veux que tu sois heureux. On peu rester ici ?
Yôji sourit, attendrit, et Kyôsuke rit doucement, apparemment charmé par le petit garçon.
- J’aimerais bien que ce soit aussi simple mon chéri, mais je n’ai pas le droit de partir comme ça.
- Pourquoi ? s’étonna Kashian. Tu es un adulte, les adultes font ce qu’ils veulent !
- Non mon chéri, les adultes ne font pas ce qu’ils veulent.
- Ah ? bah, c’est maman qui m’a dit ça, ça m’étonne pas que ce soit un mensonge. Maman elle dit qu’elle m’aime, mais elle arrête pas de me donner des baffes, alors je la crois plus maintenant.
- Tu as raison, ta maman est une horrible menteuse, fit Kyô avec un sourire qui plut beaucoup à Kashian.
- Bon, le monsieur il a l’air gentil, mais est-ce qu’il a à manger dans son frigo ?
Les deux jeunes hommes s’esclafèrent, Kyô chatouilla le petit garçon qui se tortilla comme un vers. Il le chargea sur ses épaules, comme un sac à patates, pour l’emmener dans la cuisine.
- Qu’est-ce que tu veux manger ?
- L’horrible menteuse est pas là, alors je peux manger du chocolat ? demanda le petit garçon d’une toute petite voix, comme si manger du chocolat était un crime.
- Oui, tu as le droit de manger du chocolat, rit Kyôsuke.
- Ouais ! Super ! »



« Azumi, je veux que l’on divorce.
- Quoi ?! s’écria la jeune femme, elle en lâcha son vase par terre.
- Tu n’es qu’une garce, une égoïste qui ne pense qu’à sa petite personne, je ne te supporte plus, Kashian non plus, ça suffit, maintenant que le vieux con est mort, je peux faire ce que je veux, et ce n’est certainement pas toi qui va m’en empêcher !
- Laisse-moi rire, Yôji, tu comptes retourner avec Kyôsuke ? Ca fait dix ans que tu ne l’as pas vu ! Il t’a oublié depuis le temps ! s’esclaffa Azumi avec un air mauvais.
- A moi de rire, Azumi : cela fait dix ans que je te trompe avec Kyôsuke, répliqua Yôji froidement. La jeune femme pâlit, elle ne s’en était jamais doutée !
- C-comment… comment as-tu pu…
- Tu es ridicule, Azumi. Cela fait à présent cinq ans que Kashian connaît Kyôsuke, il lui a donné plus d’amour en cinq ans que tu n’as pu donner en dix !
- Quoi ?! Tu as osé emmener Argaë chez cet être répugnant ?! s’écria-t-elle avant de se prendre une gifle monumentale.
- Ne parle pas ainsi de Kyô ! Et je te signale que Kashi le considère comme son père.
- Tu es stupide, Yôji, terriblement stupide ! Je te préviens, tu veux que l’on divorce, très bien, on va divorcer, mais je ne te laisserais pas avoir la garde d’Argaë !
- C’est ce que nous verrons ! »

Azumi se battit jusqu’au bout pour avoir la garde de Kash, elle faillit l’avoir. Faillit seulement…

« Mais ne soyez pas stupides ! Un enfant ne peut pas vivre normalement avec… avec deux hommes ! s’exclama la jeune femme en tapant du poing.
- J’suis pas d’accord ! s’écria Kashian d’une voix aigue, il s’avança, l’air déterminé. Kyô il me tape pas lui ! Pas comme maman !
- Madame Omegawa ?
- J-je…
- Bien, comme dit précédemment, la garde est accordée à monsieur Yôji Omegawa. »

Kashian vit donc avec son père, Yôji, et Kyôsuke, qu’il considérait à présent comme son père, lui aussi. Il ne visitait sa mère que tous les trente six du mois. C’est au collège que le jeune garçon rencontra ses meilleurs amis, Negumi Iketa et Kazuki Oeka. Ils avaient la même passion : la musique. Ils étaient devenus inséparables ! Impossible de voir l’un sans l’autre. Ils étaient un peu des fuck friends aussi, mais ça, chut, personne ne le sait =).
Ils passaient leur temps ensembles, bref, c’était le grand amour. Kashian qui – à cause de sa mère – avait une très mauvaise impression des filles, les repoussait toutes, sauf Negumi.

« Anooo, Omegawa-kun, ça te dirait que l’on aille déjeuner ensemble ? minauda une jeune fille dont Kashian ne connaissait même pas le nom.
- Non, répliqua-t-il froidement.
- Mais, tu…
- Non, cherches pas, non c’est non.
- Tu es cruel, Omegawa-kun ! s’écria-t-elle, les larmes aux yeux.
- Ouaip, merci, grogna le jeune homme avant d’attirer Negumi sur ses genoux et de l’embrasser langoureusement, ce qui démoralisa complètement la jeune fille qui partit en pleurant.
- Et bien, souffla Negumi contre ses lèvres, ça faisait longtemps que tu ne m’avais pas embrassée !
- T’fais pas d’fausses joies mon cœur, répliqua Kashi avant de la virer de ses genoux, c’était pour faire partir cette gamine pleurnicheuse.
- Ah ! allez avoue, tu ne peux plus te passer de mes lèvres pulpeuses et délicieuses !
- Désolé, j’préfère les fesses de Kazuki.
- On a parlé de mon postérieur de rêve ? sussurra ledit Kazuki avec un air ultra-provocant avant de squatter les genoux de son ami.
- Hey, hey, doucement, t’as les os des fesses pointus, tu me broies les cuisses là ! grogna Kashian en grimaçant.
- Ca veut dire que j’suis bon au pieu, mon lapin, souffla Kazuki avant d’embrasser son ami avec la langue pour lui clouer le bec.
- Bon, les garçons, y a tout le monde qui vous regarde là, arrêtez où je vais rendre mon déjeuner. »

On ne peut pas dire que l’école était le point fort de Kashian. Il détestait cela, les seules matières qui lui plaisaient, c’était les matières littéraires et la musique. En Japonais et Japonais Ancien, en Anglais et en Français, il était excellent, ainsi qu’en Musique, par contre le reste… C’était fortement à revoir ! Cela lui coûta un redoublement de troisième ! Mais Negumi redoubla elle aussi, alors il n’avait pas vraiment de soucis à se faire ! Kazuki quant à lui, alla au lycée, il n’avait pas vraiment le choix, n’allant pas redoubler une place rien que pour être avec ses amis alors qu’il avait des résultats excellents dans toutes les matières !
Kashian ne prenait plus de nouvelles de sa mère, c’était comme si elle n’avait jamais existée ! Il avait ses deux pères et le reste importait peu, sa mère n’avait jamais compté pour lui, de toute façon. Malheureusement, sans qu’il ne puisse comprendre comment ni pourquoi, son passé le rattrapa bien vite…

Suite :

« Moshi moshi ?
- Kashi, c’est Kyô, dit son ‘père’ d’une voix rauque.
- P’pa ? Qu’est-ce qui s’passe ? demanda Kashi, un peu soucieux.
- Je… rentre à la maison, s’il te plaît, il faut que… que je te parle.
- Mais je…
- Tout de suite ! s’écria Kyô d’une voix anormalement aigue.
- D-d’accord, j’arrive.
Il raccrocha et embrassa Kazuki avant de s’excuser, puis sortit de la chambre du jeune homme sans s’expliquer plus que cela. Que se passait-il ? Kyôsuke ne lui avait jamais crié après, ce devait être quelque chose d’important. Ou de grave ! Le jeune homme se mit à courir, craignant le pire, il déboula dans la maison, essoufflé.
- Papa ?! T’es où ? s’exclama-t-il avant d’entrer dans le salon. Il trouva son père, affalé sur le divan, l’air totalement défait. Papa ?
- Kashi… Yô… Yôji est…
- Quoi ? s’inquièta le jeune homme avant de s’accroupir en face de son père. Qu’est-ce qui se passe ?
- Yôji a eut un accident de voiture, il… ça l’a tué. Yô… Yôji est… m-mort, balbutia Kyôsuke avant de se mettre à pleurer comme un enfant. Kashian en resta bouche bée. Avait-il bien entendu ? Son père était… mort ?!
- C-c’est… Non ! Je ne peux pas le croire ! I-il n’a pas le droit ! s’écria l’adolescent avant de se mettre à pleurer. Papa !
- I-il est partit, Kashi, Yôji est m-mort.
Kashian lâcha une longue plainte, puis se blottit dans les bras de son père. Ils pleurèrent tous les deux. Dix minutes ? Une heure ? Une journée ? Ils n’en savaient rien, mais ils s’en fichaient.
- Kashi, il y a un autre problème, murmura Kyô d’une voix devenue rauque d’avoir trop pleuré.
- Quoi ?
- Je n’ai aucun lien de parenté avec toi, et ton père et moi n’étions même pas pacsé. Je… je n’ai pas le droit de te garder ici.
- Quoi ?!
- T-ta mère m’a appelée, elle est déjà en route. Je, je n’ai rien pû faire, j-je t’aime comme mon propre fils, je veux que tu restes ici ! Mais c’est impossible, nous n’avons pas le droit.
- M-ma mère ? Non, tu ne peux pas me faire ça !!
- Je suis désolé, Kashi. »

Kashian Argaë n’avait pas seulement perdu un père, il en avait perdu deux. Sa mère vint le chercher, le pressa de faire ses valises avec un sourire triomphant, puis le fit monter dans la voiture avant de le ramener chez elle. Chez lui. Cela faisait six ans qu’il n’avait pas mit les pieds ici, et il allait devoir y vivre à nouveau ! Il détestait sa mère plus que tout, il la haïssait.
Kashi devint un jeune homme taciturne, froid, vulgaire. C’est à cette époque qu’il commença à fumer, voyant par là un moyen de se détruire doucement. Il se renferma sur lui-même, restant souvent enfermé dans sa chambre pour jouer de la guitare, composer des morceaux. Il interdisait à sa mère d’entrer dans sa chambre, il ne lui adressait pas la parole, ne voulait rien à voir à faire avec elle. Il la haïssait, purement et simplement.

« Argaë, viens manger ! s’exclama Azumi depuis la cuisine.
- Je m’appelle Kashian, pas Argaë !!! s’écria le jeune homme qui détestait qu’on l’appelle par ce prénom, puisque c’était sa mère qui en avait eu l’idée, et de toute façon, on l’avait toujours appelé Kashian !
Il entendit des bruits de pas et soupira : sa mère montait. Elle entra dans la chambre, l’air furieuse.
- Tu es mon fils, je t’appelle comme je le souhaite ! Maintenant du descends et tu viens manger !
- Sors de ma chambre.
- Je n’ai aucun ordre à recevoir de toi !
- Ta gueule putain ! cria Kashi avant de se prendre une gifle magistrale qui lui laissa une grosse trace rouge sur la joue. Il posa sa guitare sur son lit et se leva, l’air menaçant.
- N-ne prends pas cet air là !
- Ferme-là, salope ! Je te déteste, tu m’entends ? Je te hais plus que tout ! Tu as pourri la vie de papa, et maintenant qu’il est mort, c’est la mienne et celle de Kyô que tu pourris ! Je te déteste ! Vas crever sale chienne !
- Je t’interdis de me parler ainsi ! s’écria Azumi avant d’essayer de le gifler à nouveau, mais Kashian lui attrapa la main et l’obligea à baisser le bras.
- Ta gueule, siffla-t-il entre ses dents. Il la lâcha et prit sa guitare pour la ranger dans son étui, puis commença à faire sa valise.
- Que… qu’est-ce que tu fais ?
- Je me casse, j’en ai marre, je rentre chez moi.
- Chez toi ? Mais c’est ici chez toi !
- Non, c’est chez Kyô. »

Cela faisait deux ans que Kashian supportait sa mère. Il n’en pouvait plus. Il l’avait toujours supportée sans rien dire jusqu’ici, mais il avait finit par craquer. Il fit ses valises, prit ses affaires et débarqua chez Kyô, sans prévenir.

« Que… Kashi ?!
- J’en ai marre, Kyô, j’en peux plus, je t’en prie, laisses-moi revenir avec toi ! s’exclama le jeuen homme avant de se jeter dans les bras de son père. Kyô serra le fils de son amant dans ses bras, puis le fit entrer.
- Je n’ai pas le droit de te garder. Si tu étais majeur, ce serait possible, mais là…
- On à qu’à déménager, je sais pas moi, en France ! Là-bas on est majeur à dix-huit ans ! s’exclama Kashi, les larmes aux yeux.
- Ce n’est pas si simple, voyons ! rit son père avant d’ébourriffer ses cheveux. J’ai eu une proposition pour un emploi en Amérique. Je veux bien t’emmener avec moi, Kashi, mais je te préviens, on risque d’avoir des ennuis avec ta mère, elle ne lâchera pas le morceau si facilement !
- J’m’en fiche ! Allons en Amérique ! »

C’était décidé. Kashian Argaë quitta le Japon avec son père. Le plus dur, c’était de devoir quitter ses meilleurs amis, mais il n’avait pas le choix. Il ne voulait pas vraiment aller en Amérique, mais il voulait fuir sa mère, rien que pour ça, il irait au bout du monde ! Il se retrouva donc dans l’’Illinois, avec son père. Là-bas, il rencontra quelques personnes avec qui il se lia d’amitié. La personne qu’il fréquentait le plus était Paine Holiday, le reste du temps, il préférait rester seul dans son coin, ne connaissant pas assez les autres.

Puis vient ce voyage. Il est prit, sans aucun problème.
Kashian Argaë était assit dans le fond du bus, seul, mais pas très loin de Paine. Ecoutant de la musique sur son iPod pour passer le temps. Il y a de l’agitation dans le bus. Puis cet étrange brouillard qui couvre cette villle tout aussi étrange… Où a-t-il attérit ? Rah, et ce fichu réseau qui ne fonctionne pas ! Ca devient vraiment inquiétant…

(D'seulay, triple poste, mais ça passait pô^^)